dimanche 28 février 2016

Le ciel de Paris- Semaine 9

Le ciel de Paris s'est rapproché,
il est maintenant à une heure cinquante de TGV,
mais il est là aussi en instantané,
depuis que mes enfants sont parisiens.
La Panthéon comme si vous y étiez,
la Défense comme si vous l'arpentiez;
la Tour Eiffel devient présence familière,
on la voit au lever, au coucher,
sous la pluie ou bien éclairée.
Le ciel de Paris s'est rapproché,
et nous ne nous lassons pas de ce petit miracle.
 (Photo de L. 3 mars 2016)

mercredi 24 février 2016

Paysage de mon enfance - semaine 8


Ces fontaines appartiennent au paysage de mon enfance,
elles étaient là, évidents et invisibles objets du quotidien,
ni belles ni laides, juste des objets usuels.
Elles ne servaient déjà plus au bétail,
mais juste à arroser les fleurs et le jardin.
Nous trouvions normal alors,
d'actionner la pompe afin que l'eau jaillisse
et nous éclabousse de fraîcheur en été.
Aujourd'hui la plupart des pompes sont en panne,
personne ne pense à les faire réparer.
Les fontaines restent là, témoignages d'une autre époque,
objets désuets d'un passé pas si lointain.
Maintenant l’œil s'arrête sur elles et les trouve belles.

mercredi 17 février 2016

Strasbourg for ever -Semaine 7

"Jeder Elsässer
hat ein Stück
von der Münsterspitze
in seinem Herzen."
Germain Müller hat es gesagt,
vor langen Jahren,
und er hatte recht.
Diese Spitze
unverkennbar,
unübersehbar,
unvergesslich,
gehört zu unserer inneren Landschaft.
Wenn wir nach langer Zeit zurückkehren,
kommen uns bei ihrem Anblick
manchmal die Tränen.



dimanche 14 février 2016

L'amour - Semaine 7

L'amour,
nous l'espérons tant,
nous en rêvons longtemps,
nous en attendons tant.
Nous le guettons,
serait-ce lui ? ou lui ?
Un puis, un jour
nous nous engageons,
nous construisons,
nous édifions des murs
que nous croyons solides,
durables, voire éternels,
et c'est encore un rêve,
car rien n'est acquis à l'homme,
ni l'amour ni la force ni l'éternité.

dimanche 7 février 2016

Dimanche non ordinaire- Semaine 6

Ce dimanche est non ordinaire.
Nous nous retrouvons, un peu,
nous communiquons, un peu,
nous fêtons, un peu.
Et Colette est là,
partagée entre la joie et les craintes,
à la fois satisfaite et désabusée.
Il est dur de vieillir serein.