Une fois de plus,
je m'attelle à la tâche
et je rassemble les souvenirs épars
d'une année passée,
tels les morceaux d'une fresque,
déjà ancienne, mais présente à la mémoire.
Une fois de plus,
je tente de trouver la moelle des mois,
l'essence des jours d'une année.
Je mets un peu de cette écume sous enveloppe,
et espère que cela sera reçu comme un signe d'amitié.
mercredi 30 décembre 2015
mercredi 23 décembre 2015
Les anges dans nos sapins -Semaine 52
Je veux croire aux anges,
à leur présence parmi nous
à leur bienveillance,
à leur clairvoyance.
Je veux croire
qu'ils nous entourent
et nous guident,
veillent, gardent et protègent,
invisibles et discrets,
mais fidèles et aimants,
parce que c'est l'essence même
d'un ange.
à leur présence parmi nous
à leur bienveillance,
à leur clairvoyance.
Je veux croire
qu'ils nous entourent
et nous guident,
veillent, gardent et protègent,
invisibles et discrets,
mais fidèles et aimants,
parce que c'est l'essence même
d'un ange.
mercredi 16 décembre 2015
Drôle d'hiver- Semaine 51
Drôle d'hiver,
drôle de Noël,
drôle de saison.
Le ciel est bleu, l'air est doux,
seuls les oiseaux ne se laissent pas abuser
par ce faux printemps.
(Photo du 19/12/2015)
(Photo du 19/12/2015)
mercredi 9 décembre 2015
Nordmann for ever- Semaine 50
Combien de sapins
tout au long des années ?
Chez mes parents, mes grands-parents,
chez nous à deux, à trois, à quatre ?
Combien de fois
ai-je pesté contre la guirlande ?
Combien de fois ai-je allumé les bougies ?
Combien de fois
ai-je eu envie de pleurer ?
(Visite de Nathalie, 12-13 décembre 3015)
vendredi 4 décembre 2015
Ein Licht in der Nacht - Semaine 49
Die Zeit ist so düster,
so finster, so dunkel,
wir suchen Licht
für Augen und Seele,
wir suchen ein Licht,
das uns den Weg nach morgen zeigt.
Ein Licht in der Nacht.
mercredi 25 novembre 2015
L'année résumée- semaine 48
Voici qu'à nouveau
une couronne résume l'année,
quatre saisons,
quatre trimestres,
tranches de vie,
accomplies, finies,
avec ou sans regrets,
avec ou sans joie.
Dans quatre semaines,
place à d'autres tranches de vie,
à remplir autrement,
mieux peut-être.
une couronne résume l'année,
quatre saisons,
quatre trimestres,
tranches de vie,
accomplies, finies,
avec ou sans regrets,
avec ou sans joie.
Dans quatre semaines,
place à d'autres tranches de vie,
à remplir autrement,
mieux peut-être.
mercredi 18 novembre 2015
In memoriam-Semaine 47
Sur cette photo, il a 36 ans,
le bel Alfred,
qui a trouvé une jolie petite femme
pleine d'énergie,
le beau Fred,
qui s'est construit une jolie petite famille.
Il n'a plus que 20 ans à vivre.
Il ne le sait pas, ne se doute pas.
Heureusement qu'on ne sait pas,
qu'on ne sait jamais.
Il s'est écroulé le 18 novembre 1986.
Il est encore dans nos souvenirs,
dans nos cœurs,
parfois dans nos rêves.
Il était mon père.
mercredi 11 novembre 2015
Schrei - Semaine 46
13 novembre 2015
Toujours nous nous souviendrons
de cette nuit d'horreur pure,
de ce cauchemar presque en direct,
de ces sourires effacés à jamais.
Toujours nous nous souviendrons
et toujours nous aurons peur.
Toujours nous nous souviendrons
de cette nuit d'horreur pure,
de ce cauchemar presque en direct,
de ces sourires effacés à jamais.
Toujours nous nous souviendrons
et toujours nous aurons peur.
mercredi 4 novembre 2015
Eté indien -Semaine 45
L'été indien,
dit-on en Amérique,
été des vieilles bonnes femmes,
dit-on en Allemagne,
de cette saison entre automne et hiver,
qui prépare en douceur
à la venue des gelées, des frimas,
des longues nuits,
et des journées sans lumière.
dit-on en Amérique,
été des vieilles bonnes femmes,
dit-on en Allemagne,
de cette saison entre automne et hiver,
qui prépare en douceur
à la venue des gelées, des frimas,
des longues nuits,
et des journées sans lumière.
mercredi 28 octobre 2015
Elle est revenue - semaine 44
Elle est revenue, elle est là,
le chat ne s'y trompe pas,
qui s'attarde auprès d'elle.
Elle apporte du bazar et du confort,
elle apporte sa façon de vivre et d'être
de voir les choses, de relativiser,
elle apporte son regard attentif,
son écoute et sa bienveillance.
Elle apporte sa présence,
et c'est bien.
le chat ne s'y trompe pas,
qui s'attarde auprès d'elle.
Elle apporte du bazar et du confort,
elle apporte sa façon de vivre et d'être
de voir les choses, de relativiser,
elle apporte son regard attentif,
son écoute et sa bienveillance.
Elle apporte sa présence,
et c'est bien.
mercredi 21 octobre 2015
Pause automnale-Semaine 43
Se lever
largement après le soleil
Prendre le temps
de flâner, de lire, de respirer,
de petit déjeuner
Savourer
le calme, la chaleur,
la sécurité.
Bienfait des vacances.
largement après le soleil
Prendre le temps
de flâner, de lire, de respirer,
de petit déjeuner
Savourer
le calme, la chaleur,
la sécurité.
Bienfait des vacances.
mercredi 14 octobre 2015
La cour des grands hommes - Semaine 42
La cour'aux,
cour aux grands hommes,
saint des saints,
cœur de la rue d'Ulm:
tu t'es tant battue pour y pénétrer,
pour étudier à l'ombre de Sartre et des autres.
Tu as sacrifié à ce rêve tant de belles journées,
tu y as laissé ta santé, ta vue, ta jeunesse,
mais tu y es entrée.
Ces sacrifices en valaient-ils la peine ?
Qui le sait ?
Nous ne savons que rarement la portée
de nos décisions, de nos actes, de nos choix.
Mais personne ne pourra te reprendre
de faire partie de ce cercle
des gens sans doute bientôt disparus.
Pour Léna
cour aux grands hommes,
saint des saints,
cœur de la rue d'Ulm:
tu t'es tant battue pour y pénétrer,
pour étudier à l'ombre de Sartre et des autres.
Tu as sacrifié à ce rêve tant de belles journées,
tu y as laissé ta santé, ta vue, ta jeunesse,
mais tu y es entrée.
Ces sacrifices en valaient-ils la peine ?
Qui le sait ?
Nous ne savons que rarement la portée
de nos décisions, de nos actes, de nos choix.
Mais personne ne pourra te reprendre
de faire partie de ce cercle
des gens sans doute bientôt disparus.
Pour Léna
mercredi 7 octobre 2015
Petits cailloux -Semaine 41
Quatorze années de rencontres.
Les cheveux ont blanchi,
quelques rides se sont creusées,
mais le regard est pétillant,
et l'esprit toujours curieux,
le rire prompt à fuser.
Nous sommes contents d'être là,
d'être encore là,
de pouvoir encore rire de tout
et surtout de nous-mêmes.
Quatorze années de repas
qui sèment de petits cailloux
sur le chemin de l'amitié.
(Niederbronn)
Les cheveux ont blanchi,
quelques rides se sont creusées,
mais le regard est pétillant,
et l'esprit toujours curieux,
le rire prompt à fuser.
Nous sommes contents d'être là,
d'être encore là,
de pouvoir encore rire de tout
et surtout de nous-mêmes.
Quatorze années de repas
qui sèment de petits cailloux
sur le chemin de l'amitié.
(Niederbronn)
jeudi 1 octobre 2015
Automne - Semaine 40
Quel joli nom, automne,
pour une jolie saison,
fraîche et colorée,
souvent lumineuse.
Mais trop vite
après tous les violets et les pourpres,
arrivent les gris,
les gris brouillards
les gris de ciels plombés et bas,
les gris des mois sans fin,
les gris d'un hiver dont on croit
qu'on ne sortira pas.
pour une jolie saison,
fraîche et colorée,
souvent lumineuse.
Mais trop vite
après tous les violets et les pourpres,
arrivent les gris,
les gris brouillards
les gris de ciels plombés et bas,
les gris des mois sans fin,
les gris d'un hiver dont on croit
qu'on ne sortira pas.
mercredi 23 septembre 2015
Tablée - Semaine 39
Tablée
nous sommes au complet
cela devient rare.
Vous êtes là, mes enfants,
et le repas en est transcendé
perd de sa banalité,
devient moment d'exception.
nous sommes au complet
cela devient rare.
Vous êtes là, mes enfants,
et le repas en est transcendé
perd de sa banalité,
devient moment d'exception.
mercredi 16 septembre 2015
Il y a 22 ans - Semaine 38
Né un jour de soleil frais de septembre
d'été indien inattendu
tu n'as cessé de nous surprendre.
Longtemps chétif et timide,
tu es devenu solide et loquace.
Ce qui me paraît simple
est parfois compliqué pour toi,
et inversement
tu accomplis sans soucis
des choses pour moi très difficiles.
Tu te découvres, tu te révèles,
tu me surprends encore.
Je ne me lasse pas de cet étonnement.
(Pour François, né le 18 septembre)
mercredi 9 septembre 2015
Ô bonheur de la pluie! - Semaine 37
Enfin il pleut.
Je l'ai attendue si longtemps
si ardemment
si impatiemment
cette pluie.
Elle me lave de toute cette moiteur
d'un été trop chaud
et me comble, pour un instant, de bonheur.
Je l'ai attendue si longtemps
si ardemment
si impatiemment
cette pluie.
Elle me lave de toute cette moiteur
d'un été trop chaud
et me comble, pour un instant, de bonheur.
mercredi 2 septembre 2015
Encore un p'tit tour - Semaine 36
C'est reparti pour un p'tit tour,
nous sommes remontés sur le carrousel,
un, deux, vacances,
trois, quatre Noël,
cinq, six, bac blanc,
sept, huit, printemps,
neuf, neuf et demi, c'est fini.
(Photo du 31/08, jour de la prérentrée)
nous sommes remontés sur le carrousel,
un, deux, vacances,
trois, quatre Noël,
cinq, six, bac blanc,
sept, huit, printemps,
neuf, neuf et demi, c'est fini.
(Photo du 31/08, jour de la prérentrée)
jeudi 27 août 2015
C'est la fin de l'été (Semaine 35)
Promesses du printemps
vous voilà en plein épanouissement
encore quelque temps.
Mais la lumière a changé
c'est la fin de l'été.
vous voilà en plein épanouissement
encore quelque temps.
Mais la lumière a changé
c'est la fin de l'été.
jeudi 13 août 2015
A Dieu, Jean-Pascal Semaine 33)
Ce 13 août nous nous sommes réunis autour de toi.
Nous étions tous là, dans cette église de Saverne,
dans laquelle s'étaient mariés tes parents,
dans laquelle tu avais été baptisé,
dans laquelle tu avais fait ta Confirmation.
Il y avait ta sœur, tes neveux, ton frère,
ton oncle, tes cousins, tes amis.
Nous avons parlé de toi, Jean-Pascal.
Ce fut plaisant. Serge a parlé avec Francis,
Colette a parlé avec ton oncle,
j'ai parlé avec Christoph.
Il ne manquait qu'une personne, toi.
Je suis partie en disant:
"Dommage que Jean-Pascal n'ait pas été là,
il aurait aimé cette petite assemblée."
Ton ami Francis a ajouté:
"Il aurait aimé cet humour".
Tu es maintenant absent au monde,
et nous le regrettons.
Tu n'aimais pas les blogs,
tu n'aimais pas mes blogs.
Mais aujourd'hui on s'en fiche, non ?
(En mémoire de Jean-Pascal HOFFMANN, décédé le 5 août 2015)
mercredi 5 août 2015
J'veux de la pluie ! - Semaine 32
Inlassablement
Quotidiennement
Le soleil chauffe la terre
Chauffe les corps
Chauffe mon esprit.
Jamais il ne mollit
et moi je ramollis.
Je voudrais de la pluie !
mercredi 29 juillet 2015
Rendez-vous avec mon fils- Semaine 31

Il vient me chercher à la gare,
il est chez lui,
dans cet endroit que je ne connais pas,
il me montre, m'explique et me guide:
je suis chez mon fils, à Reims,
dans cette ville qu'il n'aimait pas,
avant les tous derniers jours.
Nous travaillons ensemble,
nous plaisantons ensemble,
nous sommes contents d'être efficaces,
d'avancer, d'avoir terminé.
Nous allons manger ensemble,
avec Nathalie,
et la place d'Erlon devient magnifique.
Comme souvent
ce n'est que bien plus tard
que ce moment apparaît
comme un très bon moment.
mercredi 22 juillet 2015
Noces de perle - semaine 30
11 000.
Non pas 11 000 € sur mon compte épargne,
Non pas 11 000 km comme destination de notre prochain voyage.
Non pas 11 000 personnes intéressantes croisées dans notre vie.
Mais 11 000 journées passées ensemble
en 30 ans de mariage.
Beaucoup furent faites de travail et de soucis ordinaires,
de fatigue,
de mauvaise humeur, parfois de ras-le-bol.
Quelques unes furent intenses,
à jamais gravées dans nos mémoires.
Le 20 juillet 1985.
Le 17 avril 1990.
Le 18 septembre 1993.
Le 30 septembre 2010.
Et quelques autres encore.
Beaucoup furent lumineuses,
comme celles des vacances au
bord de l’océan.
Nous ne pouvons en revivre aucune,
ni les ternes ni les
autres.
Mais nous ajouter quelques journées lumineuses
à
notre collection de belles journées.
dimanche 19 juillet 2015
A contrecoeur - Semaine 29
Il faut quitter cette beauté absolue,
cette sérénité trouvée,
cet émerveillement permanent.
Il faut quitter cette terre
de mes derniers rêves.
Il faut partir
à contrecœur et contre corps.
cette sérénité trouvée,
cet émerveillement permanent.
Il faut quitter cette terre
de mes derniers rêves.
Il faut partir
à contrecœur et contre corps.
jeudi 9 juillet 2015
Mer en vue - Semaine 28
Soudain le ciel change,
la lumière est différente,
le bleu est autre:
on devine la mer, là-bas,
à portée de regard,
à portée de main,
à portée de cœur.
Plus que quelques kilomètres,
plus que quelques pas,
plus qu'un souffle
et elle sera là.
Les larmes montent,
salées comme l'océan.
(photo du samedi 11 juillet, non loin de Perros-Guirec)
la lumière est différente,
le bleu est autre:
on devine la mer, là-bas,
à portée de regard,
à portée de main,
à portée de cœur.
Plus que quelques kilomètres,
plus que quelques pas,
plus qu'un souffle
et elle sera là.
Les larmes montent,
salées comme l'océan.
(photo du samedi 11 juillet, non loin de Perros-Guirec)
jeudi 2 juillet 2015
Promenades solitaires- Semaine 27
Pédaler sur une petite route
à l'ombre,
s'arrêter dans un petit bistrot
tranquille,
se boire une bière
fraîche,
ne penser à rien d'autre
qu'à ici, maintenant,
à ce moment presque parfait.
(Reconstitution selon intuition...)
à l'ombre,
s'arrêter dans un petit bistrot
tranquille,
se boire une bière
fraîche,
ne penser à rien d'autre
qu'à ici, maintenant,
à ce moment presque parfait.
(Reconstitution selon intuition...)
mercredi 24 juin 2015
Le luxe du Lux' -Semaine 26
L'esprit se relâche, enfin,
quelque chose se dénoue,
la respiration se fait plus ample,
le souffle s'allège
l’œil redevient allègre:
l'année est presque terminée.
On se paie le luxe d'une balade à Paris,
Musée Rodin,Tuileries, Louvre, Grand Palais,
et bien sûr le Jardin du Luxembourg,
avec notre guide à nous,
à la fois si proche et un peu lointaine
lorsqu'elle se fait parisienne.
quelque chose se dénoue,
la respiration se fait plus ample,
le souffle s'allège
l’œil redevient allègre:
l'année est presque terminée.
On se paie le luxe d'une balade à Paris,
Musée Rodin,Tuileries, Louvre, Grand Palais,
et bien sûr le Jardin du Luxembourg,
avec notre guide à nous,
à la fois si proche et un peu lointaine
lorsqu'elle se fait parisienne.
mercredi 17 juin 2015
Reposer - Semaine 25
Le repos éternel,
au Père Lachaise,
à l'ombre des vieux arbres,
entre les ruelles en pente,
au milieu d'autres célébrités.
Mais même là,
nulle tranquillité,
il faut encore supporter
les commentaires déplacés.
au Père Lachaise,
à l'ombre des vieux arbres,
entre les ruelles en pente,
au milieu d'autres célébrités.
Mais même là,
nulle tranquillité,
il faut encore supporter
les commentaires déplacés.
mercredi 10 juin 2015
L'été en pente douce - Semaine 24
Cela sent l'été,
les longues journées
qui n'en finissent pas
d'étirer leur langueur
du matin frisquet
aux soirées bleu nuit.
mercredi 3 juin 2015
Dernières heures- Semaine 23
Dernières heures des derniers jours.
Dernier jeudi, dernier vendredi,
fin des films, goûters,
un brin de nostalgie.
L'année se termine,
les casiers se vident,
les vacances arrivent.
Dernier jeudi, dernier vendredi,
fin des films, goûters,
un brin de nostalgie.
L'année se termine,
les casiers se vident,
les vacances arrivent.
mercredi 27 mai 2015
Le hasard et l'harmonie -semaine 22
Heureuse harmonie
organisée par le hasard.
Plantées en un autre printemps
elles se sont fait une place,
se sont intégrées à la verdure
et surgissent soudain
alors qu'on les avait oubliées,
telles de vieilles amies
perdues de vue.
Une fois de plus on s'arrête,
émerveillée.
mercredi 13 mai 2015
Promesses - Semaine 20
Tous les ans je me laisse tenter,
je rapporte de la jardinerie des brassées
de promesses d'un été fleuri.
Tous les ans les fleurs si jolies
finissent par s'étioler,
ou pendre et se répandre,
pas du tout comme je l'avais pensé.
Parfois, mais rarement
cela s'organise en une heureuse harmonie.
C'est un peu comme la vie.
mercredi 29 avril 2015
Mein Baum -Semaine 18
Aussi longtemps que je me souvienne
il a été là,
au passage entre Alsace et Lorraine,
entre Lohr et ailleurs,
entre chez moi d'avant
et chez moi de maintenant.
Superbe,
quelle que soit la saison,
imposant,
avec ou sans feuilles,
sur ciel bleu ou sur ciel gris.
On ne peut l'approcher
et je ne saurai peut-être jamais
quels fruits il peut bien porter,
mon arbre.
il a été là,
au passage entre Alsace et Lorraine,
entre Lohr et ailleurs,
entre chez moi d'avant
et chez moi de maintenant.
Superbe,
quelle que soit la saison,
imposant,
avec ou sans feuilles,
sur ciel bleu ou sur ciel gris.
On ne peut l'approcher
et je ne saurai peut-être jamais
quels fruits il peut bien porter,
mon arbre.
mercredi 22 avril 2015
Spring - semaine 17
Parfois la beauté éclate
juste là, devant toi,
elle t'appelle, elle t'interpelle,
tu ne peux que céder
et t'émerveiller.
Elle est presque toujours fugitive,
imprévisible, éphémère.
Il faut la saisir, s'en repaître,
et accepter de la voir disparaître.
juste là, devant toi,
elle t'appelle, elle t'interpelle,
tu ne peux que céder
et t'émerveiller.
Elle est presque toujours fugitive,
imprévisible, éphémère.
Il faut la saisir, s'en repaître,
et accepter de la voir disparaître.
mercredi 15 avril 2015
La vie va vite- semaine 16
La vie va trop vite.
A peine l’enfant paraît, marche, parle,
raisonne et rit
le voilà qui s’éloigne pour une autre
vie
laissant derrière lui
une chambre vide et l’absence.
La vie va trop vite.
A peine s’est-on posé,
a-t-on bâti un quotidien
fait de petits riens qui rassurent,
qu’on se retourne avec effroi :
quoi, déjà tout ce chemin
parcouru ?
La vie va trop vite.
A peine a-t-on accepté
d’être ce que l’on est
que déjà la vieillesse arrive,
les rides et le flétrissement,
et les regrets aussi.
La vie va trop vite, sache-le.
Mais est-ce que de le savoir
change la perception des choses ?
Texte écrit pour un quart de siècle
passé trop vite.
D’une
mère à sa fille.
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