En ce premier jour de printemps
je déclare la terrasse ouverte.
Je la déclare ouverte
pour le café-chocolat d'après repas,
pour des déjeuners à deux, trois ou plus,
pour des après-midi lecture,
pour des dîners à la lumière des bougies,
pour des moment sur la balancelle
à ne penser à rien, à scroller,
ou à rêver à ce qui ne sera jamais.
1 commentaire:
Je suis tombée sur votre blog par hasard, après vous avoir laissé un commentaire sur Twitter. Je viens de lire toutes vos publications, depuis le début, et je suis en larmes. Que de souvenirs remontent à la surface, que de nostalgie. En décrivant votre vie, unique, vous atteignez l’intimité de chacun. Lire un peu d’allemand, la langue maternelle de mon papa, ailleurs que dans un journal, lire l’Alsace qui me manque presque physiquement, les rituels de l’année, Noel, les braedele avec Oma, Pâques, la neige, oui, la neige, à mon âge, et les souvenirs de parties de luge, les vacances à Vienne…Et les deuils, le souvenir de ceux qui ne sont plus, et le deuil que l’on doit faire des vivants, sans doute les plus douloureux. Cette valise qu’on referme en sachant que ce sera la dernière, une maison triste et vide dans laquelle on ne peut plus entrer que le cœur serré, le temps qui passe, si vite, et toutes ces petites choses qui faisaient le bonheur, et nous ne le savions pas. Merci pour ce blog si poétique vous avez fait du bien à une personne. Au moins.
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