Ce n'était pas un sommeil, ni une paix qui descend
Mais une bouche ouverte, luttant contre le vent
Un souffle rare, râpeux, montait de ce silence
Comme un appel au monde lancé dans l'absence
Les yeux ne fuyaient pas, ils semblaient protester
Fixés sur un ailleurs qu'ils refusaient d'aimer,
Et cette chair tendue, ce front resté combat,
Disaient que même la fin ne se donne pas.
La mort n'était pas douce, elle était affamée,
Et le corps, en sursaut, semblait la défier
Et moi, là, témoin sans pouvoir ni secours ,
Je portais ce regard pour toujours.
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