mercredi 3 décembre 2008

Paradoxe

Je peste
contre les guirlandes partout,
les éclairages dispendieux,

le trop de clinquant,
le trop de tout.
Et pourtant,
je ne peux m’empêcher
de me promener
dans ma ville sublimée par la lumière,

de façon éphémère.
Je peste contre les bouchons,
les files aux caisses,
la fièvre acheteuse.
Et pourtant, je ne peux m’empêcher
de chercher pour ceux que j’aime,
le cadeau qui les surprendra,

qui leur dira.
Je clame que je voudrais être ailleurs,
au bord de la mer ou au soleil,
Et pourtant,
le jour où je serai privée de la salle à manger rustique
de la maison de Lohr,
de cette réunion étrange de famille disparate,
qui réunit une Australienne, un Allemand,
une Tahitienne, une Polono-lorraine et des Alsaciens,
ce jour-là, Noël aura-t-il encore un sens ?

(Photo et texte de décembre 2007)

2 commentaires:

Unknown a dit…

ça depend du sens que l'on veut y donner..
Etant croyante, c'est avant tout la naissance du christ;
Puis, meme sans se goinfrer, gaspiller, passer un moment joyeux et magique avec les enfants, avec ceux qu'on aime. Mes parents avaient peu d'argent, ma mere faisait un repas amélioré, je me souviens d'avoir mangé de la purée et des crevettes, une buche, et on était content car le lendemain on aurait des cadeaux.
J'aime les lumieres, ça donne un peu de vie en ces jours d'hivers..

lady_en_balade a dit…

Je suis un peu comme vous Viviane ... trop de tout et pourtant ce trop fait partie aussi de Noël !
Noël différent aussi cette année, puisque ce sera le premier de ma petite fille et le premier sans ma maman qui ne pourra pas quitter sa maison de retraite médicalisée ...